Adib Bencherif (@AB_analyst), professeur à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et Frédéric Mérand (@FredericMerand), professeur en science politique à l’Université de Montréal et directeur du Cérium (@CeriUdeM) publient l’article « Pour un pôle québécois en analyse du risque politique » dans La Presse.
Extrait de l’article:
Coup d’État en Birmanie, instabilité politique au Sahel, tensions diplomatiques avec la Chine et batailles géopolitiques dans le cyberespace : à lire l’actualité internationale, les risques politiques sont omniprésents. Le sociologue allemand Ulrich Beck considérait à juste titre, dès les années 1980, que nous sommes entrés dans une « société du risque ».
Il est vrai que nous observons depuis des décennies des crises systémiques qui sont ancrées dans le politique : chocs pétroliers, attentats djihadistes, catastrophes écologiques, crises financières et pandémie mondiale… Les exemples ne manquent pas. Les risques politiques ou encore géopolitiques traduisent l’existence de menaces et de dangers associés à la modernité et à la mondialisation avancées. Il y a un besoin croissant d’analyser ces risques pour mieux les anticiper et s’en prémunir.