Étudiantes de l’UQAM et de l’INRS à l’Université Paris-Nanterre

Participation au 8e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF) 

Plusieurs étudiantes en maîtrise et au doctorat à l’UQAM et à l’INRS ont organisé un colloque interdisciplinaire pour le 8e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF) dans le cadre des activités du Groupe de recherche en études féministes associé au Département de science politique de l’UQAM.

Le colloque, intitulé Espaces politiques des femmes; dissidences, frontières et violences, s’est penché sur une pluralité de contestations spatiales et politiques qui façonnent les réalités des femmes et les rapports de genre à travers les continents. Ces réflexions se sont données dans un cadre interdisciplinaire, alliant des domaines de recherche comme l’histoire, la science politique, la sociologie et les études urbaines. Les étudiantes Aliénor Béjannin, Sonia Alimi, Christine Chevalier-Caron, Wissam Mansour, Danielle Coenga-Oliveira, Naomi Léonard, Anne-Marie Veillette, Héloïse Michaud et Priscyll Anctil Avoine ont mis l’intersectionnalité était au cœur des questionnements, essayant de mettre en lumière les différents rapports d’oppression qui s’exercent sur les femmes, comme le genre, la race, le capacitisme, le classisme, entre autres. Mais surtout, les étudiantes ont voulu montrer comment les femmes résistent à ces différentes formes d’oppression en tentant d’opérer une ouverture des recherches féministes. Ainsi, les présentations ont touché plusieurs sujets au cœur des recherches en études féministes actuellement : un premier panel s’est orienté vers les femmes et le militantisme en analysant l’empowerment comme outil de justice social; le second panel se proposait d’analyser les notions de genre et de combat en Amérique latine au prisme des sexualités, contestations et contre-pouvoirs; puis, un troisième panel s’engageait sur l’antiféminisme à l’ère néolibérale autant du point de vue conceptuel que géo-localisé en Amérique du sud.

Il est possible de visualiser un extrait d’une des communications du panel organisé par le GREF-UQAM via la page Facebook de l’IREF.

Les étudiantes tiennent à remercier le Réseau québécois en études féministes (Réqef), l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM, le Département de science politique de l’UQAM ainsi que la Faculté de science politique et de droit pour leur soutien financier dans l’organisation du panel.